Vélo en ville : pourquoi investir dans un masque anti-pollution est une bonne idée ?

L’air que l’on respire est chargé en particules. Le conseil des médecins consiste à ne pas pratiquer de sport. Alors, dans l’attente de jours meilleurs, faut-il ranger à la cave, son vélo ? Rouler en voiture égoïstement ? Supporter péniblement les transports urbains bondés ? Une alternative existe : le masque antipollution. Cela dit, cette protection est-elle réellement efficace ? Cela pousse à penser que, le fait de circuler en vélo en ville, notamment durant les pics de pollution, pourrait être une mauvaise idée, voire même nuire à la santé. Ce n’est pas du tout le cas : faire une activité physique est toujours bon pour la santé, plutôt que de ne rien faire du tout, même dans les journées de forte pollution. Car si en France, la pollution de l’air cause 48 000 décès prématurés par an, d’après une récente étude, 34 000 peuvent être évités grâce à des mesures aisées, le cyclisme constitue, une des plus importantes pratiques. Un individu enfermé dans l’habitacle des couloirs de métro, du bus ou de sa voiture, est par ailleurs, bien plus exposée aux diverses particules fines, qu’un piéton ou un cycliste qui voit renouvelé constamment, son air.

Le masque anti-pollution

Sur le marché, on trouve, une variété de masque antipollution. Afin d’épouser la tête de manière optimale, le Lycra constitue la matière la plus utilisée dans la fabrication des masques antipollution. On trouve également les accessoires de types foulards, appelés « anti-smog », cependant, leurs efficacités sont moindre. Il est important de savoir que les masques hygiéniques, ne filtreront en rien, l’air qui pénètre dans vos poumons, alors, il est inutile d’y penser comme option. Seuls les modèles avec filtre, constitués de tissu qui contient du charbon actif, pouvant se changer, sont à retenir. Une utilisation quotidienne, d’une heure chaque jour, dans un environnement « normalement » pollué, n’aura besoin d’un changement de filtre qu’une fois par semestre environ. Il est d’autre part conseiller, de rincer mensuellement ce dernier, à l’eau bouillante. Grâce au masque anti-pollution, vous évitez ainsi, d’inhaler de microparticules et divers polluants urbains communs, ainsi que les poussières de construction et la pollution de pollen. Ces masques, cependant, ne filtrent pas tous les particules, ils laissent quand même passer, les plus fines (souvent les plus dangereuses). Le masque anti-pollution constitue, une importante protection pour les personnes qui souffrent d’asthme et celles allergiques, et une protection utile pour la santé.

Vélo en ville : efficacité du port de masque anti-pollution

De plus en plus de cyclistes dans les grandes villes, portent actuellement, un masque anti-pollution, pic de pollution ou pas. Cela est-il réellement nécessaire à vélo ? Lorsque vous êtes à vélo, l’air n’est pas uniquement chargé en fines particules. Même s’ils sont dotés de filtres à charbon mécaniques ou actifs, la plupart des masques anti-pollution pour cycliste, protègent de quelques particules en suspension dans l’air ambiant, par contre, pas des corps à l’état gazeux. Alors que la pollution de l’air se constitue aussi de monoxyde et de dioxyde d’azote (NO et NO2), de l’ozone, de benzène, de gaz carbonique, de dioxyde de souffre, etc. A vélo, les plus filtrants, constituent les masques ffp 3. Entre le masque de chirurgien protégeant des infections extérieures et le simple foulard limitant les odeurs, il est préférable de choisir un masque anti-pollution. Privilégiez ceux portant la norme europeenne ffp (filtring facepiece particule), qui existe en 3 catégories : le masque FFP1, le masque FFP2 et le masque FFP3. Il faut aussi prendre en compte, les sigles R ou NR. Le premier sigle signifie qu’il est réutilisable, et le second informe que vous ne pouvez utiliser le masque qu’une seule journée.

Efficacité des masques antipollution pour cyclistes

Un grand nombre d’études pointent que, le port de masque n’empêche pas d’expirer les gaz et les particules fines. Cela dit, le vélo constitue le seul moyen de transport, où, l’utilisateur, s’expose le moins à la pollution de l’air. Lorsqu’ils roulent, tous les cyclistes dans les grandes villes, se sont forcément déjà posés la question : en roulant à proximité des voitures, ne suis-je pas en train d’inhaler des tonnes de gaz d’échappement ? Les magasins de vélo, qui, désormais, disposent d’un rayon de masque pour se protéger de la pollution, apportent leurs réponses. Une boutique en ligne loue : le port de masque anti-pollution, constitue une solution qui permet de se prémunir des atteintes des microparticules ; on peut continuer à faire du vélo quotidiennement, sans avoir peur d’être atteint d’une quelconque trouble respiratoire. Cela dit, une étude vient doucher cet argument publicitaire. Si l’on schématise, on peut déduire que les masques anti-pollution pour cycliste, existant sur le marché, fonctionnent extrêmement bien pour la filtration des particules en suspension, à la seule condition d’en porter un, ayant été exactement fabriqué selon la forme de votre visage, et de rester sans mouvement brusque. Parce qu’il suffit que votre masque n’épouse pas parfaitement les reliefs particuliers de vos joues, de votre nez, que celui-ci laisse circuler l’air – et ainsi, perde tout son intérêt. Pour les barbus par exemple, les masques sont inutiles, car les poils, empêchent l’adhérence parfaite à la peau. D’autant plus que, les masques vendus partout, promettent la filtration des particules, par contre, laissent tous les gaz passer. Or, la pollution de l’air ne constitue pas uniquement, les particules, mais également, des corps présents à l’état gazeux, tels que le dioxyde d’azote ou l’ozone. En effet, aucun masque ne peut garantir une efficacité totale, et les masques les moins onéreux – très utilisés dans la majorité des grandes villes polluées – n’assurent presque pas de protection.

Est-ce que les masques sont totalement inefficaces ?

En effet, les masques laissent les plus fines des particules et les gaz passer, cela étant, ils peuvent pour autant, être utiles, car il permettent au moins, de ne pas respirer les particules les plus grosses, les pollens bacteries virus et la poussière. A ce titre, ce sont uniquement les masques pollutions dotés de filtre à charbon, qui disposent d’une certaine efficacité. En ce qui concerne les masques chirurgicaux, tout comme les foulards et les écharpes que l’on met devant sa bouche, ces derniers n’arrêtent que les particules les plus grosses, qui sont aussi filtrées par la voie nasale.

Comment faire pour respirer la pollution au minimum ?

La réponse est bien simple : continuer à faire du vélo et marcher. Quelques études ont été menées, afin de comparer la dose de pollution que les individus qui se déplacent à Paris, à pieds, à vélo ou en auto, absorbent. Le résultat : « vous êtes bien plus exposé à la pollution, lorsque vous vous trouvez à l’intérieur de l’habitacle d’un véhicule. En effet, par rapport à un piéton qui se trouve sur le trottoir, les niveaux de pollution à l’intérieur d’une voiture, pourraient être jusqu’à deux fois plus forts». Et pour ce qui est de l’utilisation des deux roues, pour les cyclistes, en moyenne, c’est le flux de circulation qui les expose le plus à la pollution. A vélo, la qualité de l’air, est toutefois moins détériorée qu’en voiture, étant donné que, les cyclistes peuvent quitter le flux de circulation, en prenant les aménagements qui leurs sont dédiés (couloirs de bus et pistes cyclables moyennement séparées de la pollution). Pour conclure, tant que vous vous trouvez à l’intérieur d’un habitacle, vous êtes plus susceptible d’être exposé aux fortes pollutions.
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